Les droits de propriété intellectuelle et la science ouverte en Europe

Les droits de propriété intellectuelle et la science ouverte en Europe

L’intersection des droits de propriété intellectuelle (DPI) et de la science ouverte est depuis longtemps une question d’intérêt pour le milieu de la recherche et pour l’industrie. Les politiques et la législation en matière de propriété intellectuelle visent à établir un équilibre entre les droits moraux et économiques des créateurs et créatrices de leurs œuvres et les droits et intérêts du grand public. La nécessité de comprendre comment les DPI et la science ouverte interagissent est devenue plus pressante à mesure que le mouvement de la science ouverte a progressé. Cela est particulièrement vrai dans le contexte de la pandémie de COVID-19, qui a mis en évidence le pouvoir de la recherche ouverte et collaborative de résoudre des défis complexes et mondiaux (voir « Bourses ouvertes et COVID-19 »).

Les droits de propriété intellectuelle et la science ouverte en Europe

Intellectual Property Rights and Open Scholarship in Europe

The intersection of intellectual property rights (IPR) and open scholarship has long been an issue of interest for the research community and for industry. Intellectual property policies and legislation aim to balance the moral and economic rights of creators in their works with the rights and interests of the broader public. The need to understand how IPR and open scholarship interact has become more pressing as the open scholarship movement has advanced. This is particularly true in the context of the COVID-19 pandemic, which highlighted the power of open, collaborative research to address complex, global challenges (see “Open Scholarship and COVID-19”).

Le libre accès dans les sciences humaines au Canada : une conversation

Le libre accès dans les sciences humaines au Canada : une conversation

Au cours de la dernière décennie, le libre accès a gagné le soutien des chercheurs et des décideurs politiques, avec un plaidoyer de plus en plus fort en faveur de l’accès gratuit en ligne aux travaux universitaires. Si l’intégration de politiques de libre accès au Canada reflète l’évolution rapide du paysage de l’édition, avec l’essor de la numérisation et le besoin pressant d’élargir l’accès, les obstacles à la généralisation du libre accès sont nombreux et complexes.

Open Access in the Humanities and Social Sciences in Canada: A Conversation

Open Access in the Humanities and Social Sciences in Canada: A Conversation

Over the last decade, Open Access (OA) has gained support among researchers and policymakers, with increasingly vocal advocacy for free online access to scholarly work. While incorporating Open Access policies in Canada reflects a rapidly changing publishing landscape, with the rise of digitalization and the pressing need to broaden access, the barriers to making Open Access a widespread reality are many and complex.

Market Consolidation and Scholarly Communications

Market Consolidation and Scholarly Communications

For the past decade or more, a trend has been observed in the scholarly communications ecosystem toward market consolidation, with fewer companies owning increasing shares of the market. A study by Data Think estimated that, in 2021, very large publishers (those with more than 500 journals) accounted for only 0.06% of the publishers in their study but published nearly half—47%—of all articles (Pollock 2022). This increasing market consolidation has raised concerns in the open scholarship community and in the broader academic community.

Market Consolidation and Scholarly Communications

La consolidation du marché et la communication savante

Au cours de la dernière décennie ou plus, une tendance vers la consolidation du marché a été observée dans l’écosystème des communications savantes, avec moins d’entreprises détenant des parts croissantes du marché. Une étude de Data Think a estimé qu’en 2021, les très grands éditeurs (ceux qui publient plus de 500 revues) ont représenté seulement 0,06% des éditeurs de leur étude, mais ils ont publié près de la moitié – 47% – de tous les articles (Pollock 2022). Cette consolidation croissante du marché a soulevé des préoccupations dans la communauté de la science ouverte et dans la communauté universitaire en général.