https://doi.org/10.25547/EBXG-4223

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Cet article a été écrit par Sarah Milligan.

En bref

Titre L’Examen du soutien fédéral aux sciences
Créteurs Un panneau de neuf scientistes distingués, présidé par David Naylor
Date de publication 2017-04-10
Mots clés gouvernement du Canadascienceorganismes de financementrecommendations#SupportTheReport

En avril 2017, l’Examen du soutien fédéral aux sciences était publié. L’Examen était écrit par un panneau de neuf scientistes distingués et présidé par David Naylor, ancien président de l’Université de Toronto. Commissionné par ministre de science Kirsty Duncan, l’Examen est le premier examen de son type au Canada depuis les années 1970s. Le panneau a reçu 1275 communications écrits et 230 personnes ont participé à des rencontres pour discuter l’état et le futur des sciences au Canada et a produit un rapport de 277 pages qui inclut 35 recommandations. Le panneau a considéré les multiples structures qui distribuent 5,2 milliards de dollars au Canada pour la recherche extra-muros et a examiné la façon dont cet argent est dépensé.

Parmi ses conclusions, le panneau a déterminé que

« la récente érosion de la compétitivité du Canada en matière de recherche est liée à des changements apportés au soutien fédéral à la recherche extra-muros qui ont eu pour effet non seulement de limiter le financement total par chercheur, mais aussi d’allouer de préférence les fonds à la recherche axée sur les priorités ou sur les partenariats » (xxv).

Le panneau décrit les défis qui ont exacerbé cette situation et recommande « des améliorations substantielles au niveau de la gouvernance, de la supervision et de la formulation de conseils » (xxvi). Le panneau demande aussi pour une augmentation de 386 millions de dollars de financement dans la première année, atteignant 1,3 milliard de dollars dans la quatrième année. Cette accroissement rapide d’investissements servirait à « redresser le déséquilibre cause par des investissements priorisées qui ont favorise la recherche axées sur les priorités » (xxx). Aussi, le rapport exige la création d’une voie législative d’un conseil consultatif national indépendant sur la recherche et l’innovation (CCNRI). Ce conseil aurait la responsabilité de superviser et amener de la cohésion aux quatre organismes de financement : les Instituts de recherche en santé du Canada [IRSC], le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada [CRSNG] et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada [CRSH], et la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).

Suite à la publication du rapport, un article du Globe and Mail a surligné l’importance des jeunes chercheurs dans le rapport, citant Art McDonald, un membre du panneau, physicien et gagnant du prix Nobel, qui a indiqué que les jeunes chercheurs trouvent le système actuel surtout difficile. Duncan elle-même a adressé le rapport avec National Post le 28 juin 2017 et a exprimé qu’il n’a pas une solution rapide. Elle a dit qu’il prendra du temps à faire des changements, à faire tourner le Queen Mary. En parlant du CCNRI proposé, Duncan a déclaré que les représentant élus, qui sont responsables aux gens qui les ont mis en gouvernement, devraient être prudent avec l’argent des contribuables. Elle ne pensait pas que c’était une bonne idée de mettre en place un organisme non élu pour décider le financement. En réponse, Naylor a clarifié que le conseil proposé ne ferait pas les décisions, mais conseillerait les dépenses et la politique. Naylor a aussi souligner l’importance d’avoir des mécanismes évalués par des pairs qui font des décisions de financement base sur évidence.

Écrivant pour Mclean’s (anglais seulement), Paul Wells soutient que le rapport représente le côté des chercheurs canadiens dans la lutte pour pouvoir avec les gouvernements canadiens depuis Chrétien. Wells se concentre sur l’appel du rapport pour une augmentation des dépenses consacrées à la recherche de la science fondamentale au lieu de seulement financé la recherche de la science appliquée. Le déséquilibre, dit Wells, est évident ; sur un côté, des rubans à couper, sur l’autre, les nerds recherchant les ténias. Les médias, académiques et non-académiques, ont publié plusieurs articles sur le rapport. La Canadien Science Policy Centre les a compilés dans une collection.

Un grand nombre d’académiques et institutions académiques ont déclaré leur soutien pour le rapport. Sur Twitter, l’hashtag #SupportTheReport démontre la conversation dans cette communauté depuis la publication du rapport. Universités Canada a pris un forte position de support et a rassemblé des déclarations de nombreuses universités canadiennes, dont l’Université de Victoria, l’Université Simon Fraser, l’Université McGill, l’Université de Toronto et l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université Dalhousie, l’Université St Mary’s et l’Université Cape Breton.

Plusieurs organisations ont soumis des commentaires et des recommandations au panneau, donc l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (anglais seulement) et le Réseau canadien de documentation pour la recherche. Dans le cadre de leur soumission au panneau (anglais seulement), Calcul Canada a attiré attention à la nécessité d’un mécanisme de financement pour les services nationaux de recherche en logiciels. Le rapport recommande que Calcul Canada et CANARIE soit fusionné en une seule organisation et que le gouvernement devrait « accorder au nouvel organisme un financement de longue durée et lui donner le mandat d’élaborer une stratégie nationale pour l’IRN » (xxxi).

La soumission de la Fédération des sciences humaines est cité plusieurs fois dans le rapport. Suite à la publication du rapport, la Fédération a publié une note d’information qui qui a décrit le message central du rapport et les remarques du rapport sur les sciences humaines en particulier, et a comparé les recommandations du rapport avec la soumission de l’examen de la Fédération. Surtout, la Fédération a salué la reconnaissance « pour la toute première fois les contributions des sciences humaines » (page 1). En adressant le Congrès de la Fédération des sciences humaines le 28 mai, Duncan a remercié la Fédération pour son contribution inestimable, et a cité le rapport : « la recherche en sciences humaines peut aussi aider le Canada à régler de nombreux défis auxquels le pays est confronté » (citation actuelle : la recherche sciences humaines est porteuse d’autant de promesses pour aider le Canada à surmonter bon nombre de défis (Naylor, 128)). Elle a continué :

« je crois sincèrement que les sciences humaines forment l’un des avantages stratégiques clés du Canada . . . les chercheurs en sciences humaines apportent un éclairage intéressant dans l’atteinte des résultats de recherche d’autres disciplines, produisent des données de recherche fiables qui facilitent l’élaboration de politiques et forment la prochaine génération de penseurs à l’esprit critique et créatif » (s. p.).

Plusieurs mois après la publication du rapport, la Fédération a demandé publiquement au gouvernement de suivre les recommandations du panneau, et a encouragé les membres de la communauté des sciences humaines de donner voix à leur support.

L’Examen du soutien fédéral aux sciences mention l’érudition ouvert (comme la science ouverte) en passant et souligne « rôle de la recherche à l’appui de l’innovation et de la formation des innovateurs » (xxvi), ainsi que l’importance de l’accès pour les chercheurs à la recherche fondamental de leurs pairs—les préoccupations au point central de l’érudition ouvert. Si le gouvernement du Canada prend compte des recommandations du rapport et donne la priorité de financement à la recherche indépendante menée par un chercheur, il est surtout impératif d’assurer que la recherche indépendante soit partagée et accessible à la communauté académique, ainsi qu’au public canadien.

Liste de références

Blackwell, Tom. “Politicians will keep control over research spending, not expert council: science minster” National Post, 28 juin 2017, http://nationalpost.com/health/politicians-will-keep-control-over-research-spending-not-expert-council-science-minster-says/wcm/9f07efe3-61e5-4d3f-9f6a-bcd1e0448665.

Duncan, Kirsty. “Congrès de la Fédération des sciences humaines : Discours De Innovation, Sciences et Développement économique Canada.” Governement du Canada, 28 mai 2017. https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html

“Investir dans l’avenir du Canada : le rapport du Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral a la science fondamentale.” Federation des sciences humaines, 20 avril 2017, http://www.idees-ideas.ca/sites/default/files/science_panel_report_briefing_note_fr_0.pdf

Naylor, David et al. L’Examen du soutien fédéral aux sciences : Investir dans l’avenir du Canada : Consolider les bases de la recherche au pays. 2017. http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/vwapj/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf/$file/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf

Semeniuk, Ivan. “Massive review of federal science funding reveals risks to younger researchers.” The Globe and Mail, 10 avril 2017. https://beta.theglobeandmail.com/news/national/review-calls-for-new-entity-to-oversee-federal-science-funding/article34650444/?ref=http://www.theglobeandmail.com&

Semeniuk, Ivan. “Science Minister Kirsty Duncan ready to being science funding overhaul.” The Globe and Mail, 28 juin 2017. https://beta.theglobeandmail.com/news/national/science-minister-kirsty-duncan-ready-to-begin-science-funding-overhaul/article35497370/?ref=http://www.theglobeandmail.com&

Wells, Paul. “Why Canadian scientists aren’t happy,” Macleans, 29 juin 2017, http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/